lundi 28 avril 2008

Le collier de la Reine Acte 2

"Quelques jours plus tard Mme de la Motte demande au cardinal 50 000 livres de la part de la Reine qui veut, selon elle, les donner à une famille noble. Le cardinal paie. Trois mois plus tard le couple recommence, le cardinal paie toujours et le couple mène la belle vie à Bar-sur-Aube où ils ont acheté une maison.
Un jour arrive à leurs oreilles le fait que deux joailliers de la Cour : Boehmer et Bassenge ont de gros ennuis. Ils ont investi leur argent dans un magnifique collier. Louis XVI pressenti pour l’achat l’avait refusé pour l’énormité de son prix.
Les joailliers s’adressent à Mme de la Motte qui raconte au cardinal de Rohan que Marie-Antoinette veut acheter un joyau précieux en cachette de son mari et qu’elle souhaite le faire par son entremise discrète. Le 29 janvier 1785 le cardinal achète le collier payable en deux ans par échéances de six mois. Le cardinal regimbe car la somme est énorme et demande un document signé par la Reine. Pas de problème, un faux secrétaire du nom de Réaux signe une lettre de « Marie-Antoinette de France ». S’il était moins dupe le cardinal aurait reconnu dans cette signature l’œuvre d’un faussaire car une reine ne signe que par son prénom.
Le 1er février le cardinal reçoit le collier qu’il confie à Mme de la Motte qui le remet sous ses yeux au fidèle secrétaire de la Reine, Réaux !!!
Quelques jours plus tard un bijoutier se présente à la police et dénonce un certain Rétaux de Villette qui offre des diamants à des prix si bas qu’ils doivent avoir été volés. Réteaux est convoqué et révèle qu’il tient le collier de la comtesse de la Motte-Valois qui l’a chargé de les vendre. Il est relâché et Mme de la motte envoie son mari à Londres pour vendre les diamants qu’elle a pris soin de détacher du collier. Les diamants sont vendus et la comtesse dispose de cette fortune inattendue. Elle utilise le tout en achat de voitures, laquais, tapis, lit, objets précieux qui partent à Bar-sur-Aube où jamais l’on ne vit pareille richesse. Mais le cardinal s’attendait à voir le précieux joyau au cou de la Reine avec un signe de reconnaissance…"

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