lundi 28 avril 2008

Le collier de la Reine Acte 1

J'ai résumé l'affaire du collier de la Reine dans "Marie-Antoinette" de Stefan Zweig. L'affaire est tellement complexe que j'en diffuse le résumé en actes pour en faciliter la lecture.

"Jeanne (de Valois) est une enfant abandonnée, fille de Jacques de Saint-Rémy, braconnier et descendant des Valois. Elle est recueillie par la marquise de Boulainvilliers qui lui paie des études.
Reçue au château de Saverne par le cardinal de Rohan elle obtient pour son mari un brevet de capitaine dans un régiment de dragons et le paiement de ses dettes. Son époux s’attribue le titre de comte et Jeanne se dote du nom de Comtesse de Valois de La Motte.
Le « comte » et la « comtesse » arrivent à Paris et persuadent les usuriers qu’ils ont des droits à faire valoir sur d’immenses propriétés, on leur prête de l’argent.
Pour que la Reine Marie-Antoinette la remarque Jeanne de La Motte se poste dans l’antichambre de Mme Elisabeth et feint un malaise, elle s’évanouit. Son mari explique alors que la dureté de son enfance est la cause de cette faiblesse. On leur accorde 200 livres et une pension. Jeanne recommence par deux fois mais, dans la Galerie des Glaces, Marie-Antoinette ne la remarque pas.
Le couple poursuit ses escroqueries. Ils tiennent une dupe : le cardinal de Rohan, membre de l’Académie Française et Grand Aumônier. Le cardinal est sous l’emprise de Gagliostro qui s’est installé au château de Saverne. Cagliostro apprend à Mme de la Motte que le cardinal veut devenir ministre mais qu’il se heurte à l’hostilité de la Reine.
Dès avril 1784 la comtesse fait croire au cardinal qu’elle est l’amie de la Reine. Elle se fait même écrire de fausses lettres prouvant cette affection. Puis elle demande au cardinal d’écrire une lettre à la Reine, elle servira d’intermédiaire. Une fausse réponse est suivie d’échanges de lettres tout aussi fausses. Mais pour que le cardinal se croit réellement honoré on introduit une fausse reine du nom de Nicole, plus tard baronne d’Oliva, récupérée au Palais Royal. Le 11 août « l’obligeante hétaïre » suit la comtesse de la Motte à Versailles, elle a revêtu une robe de mousseline à pois. Il fait nuit. La fausse reine prononce ces paroles : « Vous pouvez espérer que le passé sera oublié ». Le cardinal est aux anges."

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