vendredi 12 février 2010
Livres audio
Ce site est très sympathique, des lectures très intéressantes en perspective et peut-être le temps de donner de la voix si elle est acceptée.
samedi 6 février 2010
Magnifique !
Symphonie Pathétique
Magnifique Symphonie Pathétique de TchaïKovski dirigée par Valery Gergiev avec l'Orchestre du Théâtre Mariinsky à la salle Pleyel.
Pour voir gratuitement le concert tapez medici.tv
Choisir le concert
Au bout de quelques minutes d'écoute on vous demande de vous inscrire, inscrivez-vous et revenez écouter.
Ensuite vous pouvez l'écouter tant que vous le voulez pendant encore deux ou trois jours.
Plaisir garanti !
Magnifique Symphonie Pathétique de TchaïKovski dirigée par Valery Gergiev avec l'Orchestre du Théâtre Mariinsky à la salle Pleyel.
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Ensuite vous pouvez l'écouter tant que vous le voulez pendant encore deux ou trois jours.
Plaisir garanti !
samedi 23 janvier 2010
Excellentes nouvelles.

"La honte" Fatima Ait Bounoua.
On ne regarde plus un clochard de la même façon après avoir lu "Muses fracassées" de ce recueil de nouvelles, on ne regarde plus personne de la même façon...après avoir lu l'ensemble du livre.
L'ouvrage s'achève par : "Et moi ? A vous maintenant de raconter votre honte" et deux pages vierges, j'ai envie d'essayer.
dimanche 17 janvier 2010
Concert


Ensemble instrumental Polymnie et Ensemble vocal Gaudeamus
L'église était comble pour ce magnifique concert dont je vous ai parlé dans un précédent billet. Cinq membres de la famille Bach étaient réunis.
Belle initiative des organisateurs, les bénéfices des entrées seront reversés à la Fondation de France pour Haïti.
mercredi 13 janvier 2010
Idée de sortie musicale : Bach
Dimanche 17 janvier 2010 à 17 heures concert donné par l'Ensemble Vocal Gaudeamus dirigé par Patrick Malet et par l'Ensemble Polymnie dirigé par Marie Monique Popesco.
Lieu : Eglise du Sacré-Coeur à Limoges.
Programme : Jean Sebastien Bach autour de trois à quatre clavecins joués par des élèves de Mireille Podeur et les voix : motets pour continuo et orchestre.
Prix : 10 euros et 5 euros étudiants et chômeurs, gratuit pour les scolaires.
Annonce à relayer si vous êtes intéressés.
Je vous ai déjà parlé de l'Ensemble Polymnie et je vous conseille à nouveau ce spectacle. Bach, Bach, Bach....
Lieu : Eglise du Sacré-Coeur à Limoges.
Programme : Jean Sebastien Bach autour de trois à quatre clavecins joués par des élèves de Mireille Podeur et les voix : motets pour continuo et orchestre.
Prix : 10 euros et 5 euros étudiants et chômeurs, gratuit pour les scolaires.
Annonce à relayer si vous êtes intéressés.
Je vous ai déjà parlé de l'Ensemble Polymnie et je vous conseille à nouveau ce spectacle. Bach, Bach, Bach....
Jan Peter Tripp
dimanche 10 janvier 2010
Statue

Deux statues staliniennes se reposent depuis ma nuit des temps dans le jardin de la Gare. J'y ai connu mes premiers jeux sensuels d'enfant sur leurs formes librement offertes à mon innocente concupiscence. Curieusement elles m'évoquent Verlaine dont les vers sont restés pour moi insaisissables et que j'aime pour leur mystère.
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? — Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
dimanche 3 janvier 2010
lundi 28 décembre 2009
Austerlitz de W.G Sebald
Dans les premières semaines ayant suivi son retour de Bohême, dit Austerlitz, qui reprenait ainsi tout en marchant le fil de son récit, il avait appris par cœur les noms et les dates de naissance et de mort des défunts, il avait rapporté chez lui des galets et des feuilles de lierre, et aussi une rose de pierre et la main détachée d’un ange ; mais, dit-il, autant dans la journée mes promenades dans Tower Hamlets avaient pour effet de me calmer, autant le soir j’étais hanté par les plus effroyables angoisses, des états d’anxiété qui parfois pouvaient durer des heures et ne faisaient qu’empirer. Il ne m’était visiblement pas d’un grand secours d’avoir découvert les sources de ma perturbation ni d’être capable de me voir moi-même avec la plus grande acuité, tout au long de ces années révolues, en petit garçon coupé du jour au lendemain de sa vie familière : la raison ne prenait pas l’ascendant sur le sentiment que j’avais de tout temps réprimé et qui maintenant se frayait avec violence un chemin pour sortir au grand jour, le sentiment d’avoir été rejeté et effacé de la vie. Cette angoisse terrible me surprenait au milieu des gestes les plus simples, quand je laçais mes chaussures, rinçais les tasses à thé ou attendais que l’eau frémisse dans la bouilloire. Instantanément ma langue et mon palais se desséchaient comme si je gisais depuis des jours dans le désert, ma respiration se faisait de plus en plus haletante, mon cœur se mettait à palpiter et à battre jusque dans ma gorge, une sueur froide perlait sur tout mon corps et même sur le dos de ma main tremblante, et tout ce que je regardais était comme recouvert d’un réseau de hachures noires. Je croyais devoir crier et pourtant aucun son ne franchissait mes lèvres, je voulais sortir dans la rue et n’arrivais pas à bouger, je me vis même, une fois, après une longue et douloureuse contraction, exploser de l’intérieur, et vis les parties de mon corps éparpillées à la surface d’une contrée obscure et lointaine. (…)
Austerlitz. W.G. Sebald. Editions Actes Sud, p.273, traduction Patrick Charbonneau
Ce passage me touche tout particulièrement, tout comme tous les passages d'enfermement. On ne sort pas indemne de cette lecture qui est une découverte aussi importante pour moi que celle de Pérec dans W ou le souvenir d'enfance et de Reverzy pour le Passage.
Suivre les lieux Sebaldiens sur le blog Norwich ajoute au plaisir de la lecture de ce grand auteur.
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