samedi 23 janvier 2010

Excellentes nouvelles.


"La honte" Fatima Ait Bounoua.

On ne regarde plus un clochard de la même façon après avoir lu "Muses fracassées" de ce recueil de nouvelles, on ne regarde plus personne de la même façon...après avoir lu l'ensemble du livre.
L'ouvrage s'achève par : "Et moi ? A vous maintenant de raconter votre honte" et deux pages vierges, j'ai envie d'essayer.

dimanche 17 janvier 2010

Concert




Ensemble instrumental Polymnie et Ensemble vocal Gaudeamus

L'église était comble pour ce magnifique concert dont je vous ai parlé dans un précédent billet. Cinq membres de la famille Bach étaient réunis.
Belle initiative des organisateurs, les bénéfices des entrées seront reversés à la Fondation de France pour Haïti.

mercredi 13 janvier 2010

Idée de sortie musicale : Bach

Dimanche 17 janvier 2010 à 17 heures concert donné par l'Ensemble Vocal Gaudeamus dirigé par Patrick Malet et par l'Ensemble Polymnie dirigé par Marie Monique Popesco.
Lieu : Eglise du Sacré-Coeur à Limoges.
Programme : Jean Sebastien Bach autour de trois à quatre clavecins joués par des élèves de Mireille Podeur et les voix : motets pour continuo et orchestre.
Prix : 10 euros et 5 euros étudiants et chômeurs, gratuit pour les scolaires.

Annonce à relayer si vous êtes intéressés.
Je vous ai déjà parlé de l'Ensemble Polymnie et je vous conseille à nouveau ce spectacle. Bach, Bach, Bach....

Jan Peter Tripp


Peintre découvert dans un article rédigé après la mort de son ami Sebald et que l'on peut lire à la fin de "Séjours à la campagne".
Ce peintre est exceptionnel, le portrait en 5 parties qu'il a fait de Sebald est extraordinaire.
Je ne manquerai désormais aucune occasion d'admirer ses oeuvres.

dimanche 10 janvier 2010

Statue



Deux statues staliniennes se reposent depuis ma nuit des temps dans le jardin de la Gare. J'y ai connu mes premiers jeux sensuels d'enfant sur leurs formes librement offertes à mon innocente concupiscence. Curieusement elles m'évoquent Verlaine dont les vers sont restés pour moi insaisissables et que j'aime pour leur mystère.

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? — Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.

Merci pour le chocolat




Quel tour de main !

dimanche 3 janvier 2010