mercredi 25 juin 2008
Société de consommation
J'aime l'animation des centres, le plaisir des acheteurs, l'excitation de ces journées, les couleurs des objets... Je n'achète rien, jamais, mais je regarde et m'imprègne de sensations amusantes.
A relire, "Les choses" de Pérec, je ne l'ai pas relu depuis longtemps.
mardi 24 juin 2008
Passé
vendredi 20 juin 2008
dimanche 15 juin 2008
La Ronde de Nuit
Rencontre avec des monstres dans « La Ronde de Nuit » de Patrick Modiano. Les quartiers chics de Paris sous l’Occupation sont investis par la Gestapo Française avec à sa tête Le Khédive et Philibert.
Le narrateur a vingt ans, il sacrifie son âme au Diable, aux côtés d’industriels, de truands, de personnages du spectacle, de femmes faciles, d’assassins qui torturent et tuent dans les locaux du 3, bis square Cimarosa. Pillant les appartements des juifs arrêtés, trafiquants d’œuvres d’art, investissant le cœur de la ville occupée ils font leurs monstrueux trafics sous l’œil désabusé et complice du narrateur. « On pensera peut-être que je manque d’idéal. J’avais au départ une grande fraîcheur d’âme. Cela se perd en cours de route. »
Chargé sous le pseudonyme de « Swing Troubadour » pour les monstres et de « Lamballe » pour les résistants, d’infiltrer un réseau, il est entre les deux mondes. Les résistants lui demandent à leur tour d’infiltrer le milieu des truands. « Je compte sur vous, Lamballe. Vous nous renseignerez sur ces gangsters. » J’aurais voulu prendre parti mais le « Réseau des Chevaliers de l’Ombre » comme la « Société Intercommerciale de Paris-Berlin-Monte-Carlo » m’étaient indifférents. Quelques maniaques me faisaient subir des pressions contradictoires et me harcèleraient jusqu’à ce que je meure d’épuisement (…) L’époque où nous vivions exigeait des qualités exceptionnelles dans l’héroïsme ou dans le crime. (…) Oui, il y avait une odeur de pourriture dans l’air. »
Il n’a plus pour souvenir de l’innocence que deux pauvres êtres, un aveugle et une enfant qu’il doit protéger de la barbarie et sa mère qu’il sait en sûreté en Suisse et pour laquelle il dit : « Maître chanteur, gouape, donneuse, assassin peut-être mais fils exemplaire. C’était ma seule consolation ».
Ses déambulations dans la capitale se font au rythme de textes de mélodies populaires insérés dans le roman dont la chanson « Swing Troubadour » de Charles Trenet.
Je n’aurai rien compris à ce texte si je n’avais pas vu le film « 93, rue Lauriston » de Denys Granier Deferre. Il raconte l’histoire d’Henri Lafont (le Khédive dans le texte de Modiano) et de Pierre Bonny (Phillibert). Je vous conseille de visiter les liens et de liens en liens vous découvrirez, si vous ne la connaissiez pas, une histoire dans l’Histoire, monstrueuse et qu’il est bon de faire connaître. J’ai aussi appris que la Légion Nord Africaine créée par Laffont avait sévi dans la région Limousin et que 3 sections avaient combattu les maquis Limousin, exécutant entre autres les 26 otages de Brantôme en Dordogne.
Le lien vers le site : Le réseau Modiano ne fonctionnant pas tapez : réseau Modiano sous Google
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Lafont
Le narrateur a vingt ans, il sacrifie son âme au Diable, aux côtés d’industriels, de truands, de personnages du spectacle, de femmes faciles, d’assassins qui torturent et tuent dans les locaux du 3, bis square Cimarosa. Pillant les appartements des juifs arrêtés, trafiquants d’œuvres d’art, investissant le cœur de la ville occupée ils font leurs monstrueux trafics sous l’œil désabusé et complice du narrateur. « On pensera peut-être que je manque d’idéal. J’avais au départ une grande fraîcheur d’âme. Cela se perd en cours de route. »
Chargé sous le pseudonyme de « Swing Troubadour » pour les monstres et de « Lamballe » pour les résistants, d’infiltrer un réseau, il est entre les deux mondes. Les résistants lui demandent à leur tour d’infiltrer le milieu des truands. « Je compte sur vous, Lamballe. Vous nous renseignerez sur ces gangsters. » J’aurais voulu prendre parti mais le « Réseau des Chevaliers de l’Ombre » comme la « Société Intercommerciale de Paris-Berlin-Monte-Carlo » m’étaient indifférents. Quelques maniaques me faisaient subir des pressions contradictoires et me harcèleraient jusqu’à ce que je meure d’épuisement (…) L’époque où nous vivions exigeait des qualités exceptionnelles dans l’héroïsme ou dans le crime. (…) Oui, il y avait une odeur de pourriture dans l’air. »
Il n’a plus pour souvenir de l’innocence que deux pauvres êtres, un aveugle et une enfant qu’il doit protéger de la barbarie et sa mère qu’il sait en sûreté en Suisse et pour laquelle il dit : « Maître chanteur, gouape, donneuse, assassin peut-être mais fils exemplaire. C’était ma seule consolation ».
Ses déambulations dans la capitale se font au rythme de textes de mélodies populaires insérés dans le roman dont la chanson « Swing Troubadour » de Charles Trenet.
Je n’aurai rien compris à ce texte si je n’avais pas vu le film « 93, rue Lauriston » de Denys Granier Deferre. Il raconte l’histoire d’Henri Lafont (le Khédive dans le texte de Modiano) et de Pierre Bonny (Phillibert). Je vous conseille de visiter les liens et de liens en liens vous découvrirez, si vous ne la connaissiez pas, une histoire dans l’Histoire, monstrueuse et qu’il est bon de faire connaître. J’ai aussi appris que la Légion Nord Africaine créée par Laffont avait sévi dans la région Limousin et que 3 sections avaient combattu les maquis Limousin, exécutant entre autres les 26 otages de Brantôme en Dordogne.
Le lien vers le site : Le réseau Modiano ne fonctionnant pas tapez : réseau Modiano sous Google
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Lafont
vendredi 13 juin 2008
Courtisane sacrée
Corinne Sauffier est une poétesse, son livre "Courtisane sacrée" mêle les légendes et l'histoire grecques, et le récit en prose et en poésie d'un Amour, le grand et le seul Amour, le "Maître" qu'elle a aimé et qui a disparu, celui pour qui, comme Aspasie maîtresse de Périclès, elle dresse un magnifique sanctuaire de mots.
Corinne est aussi une amie et collègue de travail et nos rencontres, au cours des corrections d'examens sont toujours chaleureuses.
Je vous conseille vivement la lecture de ce texte précieux.
samedi 7 juin 2008
Exposition de peintres Haïtiens
L'association enfance Arc en Ciel expose au Pavillon du Verdurier des tableaux de peintres haïtiens. La vente des oeuvres exposées permet d'aider les enfants des écoles de Découzé, de Thomassin, la crèche de M.Tirésias en Haïti. Elle envoie des containers rassemblant des vêtements, des livres scolairesn des jouets, des lits.
Elle participe aussi à des opérations au Burkina Faso, au Vietnam...
Ces tableaux sont magnifiques et vous pouvez encore voir l'exposition demain dimanche 8 juin au Pavillon du Verdurier, Place Saint-Pierre.
vendredi 6 juin 2008
Très beau spectacle
Spectacle d'une grande qualité :
Au programme :
Vivaldi : Concerto pour deux fûtes traversières en do majeur RV 533
Telemann : Concerto pour alto en sol majeur
Bach : sonate pour violon et basse continue en sol majeur BWV1021
Bach : Suite en si mineur pour flûte traversière BWV1067
Vivaldi : Concerto grosso pour deux violons opus 3 n°8 en la mineur
C'était un excellent programme qui a réuni une cinquantaine de personnes dans la Chapelle d'Ozanam.
L'Ensemble est à Saint-Laurent Sur Gorre demain, et à Saint-Maurice-les-Brousses dimanche.
Avis aux amateurs. J'attends le disque avec impatience !!!
mardi 3 juin 2008
Huit femmes de François Ozon
Que ces huit femmes sont belles... Vu le film 4 fois et me laisse toujours piéger par la fin et l'interprétation de la chanson de Nicoletta par Fanny Ardant qui est divine.
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